Alors que l’impact du changement climatique devient de plus en plus palpable, la prise en compte du confort d’été a fortement évolué avec la RE 2020.
Avec la norme environnementale RE 2020, adieu la TIC ou Température Intérieure Conventionnelle qui était utilisée en RT 2012. En effet cet indicateur réglementaire n’était pas suffisamment en adéquation avec l’inconfort ressenti par les occupants en période estivale.
Place à une nouvelle méthode de calcul basée sur les degrés-heures d’inconfort (DH). Celle-ci doit permettre de mieux prendre en compte les effets du changement climatique – hausse des températures, vagues de chaleur plus fréquentes et plus longues – sur les bâtiments.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’indicateur DH n’évalue pas le confort d’été mais plutôt le niveau d’inconfort. Il s’exprime en °C.h.
Il consiste à cumuler, en période estivale, chaque degré inconfortable ressenti sur 24h, jour comme nuit. Sont considérés comme degrés inconfortables tous ceux qui dépassent une température de confort de 26° la nuit ou de 26 à 28°C en journée.
Cette fourchette de températures en journée s’explique par la prise en compte de la capacité du corps humain de s’adapter à des températures élevées après plusieurs journées chaudes. Une variation est donc possible par rapport à la température du jour précédent. On parle de température de “confort adaptatif”.
Bon à savoir : le calcul du confort d’été des futures constructions doit obligatoirement intégrer une séquence caniculaire dans les scénarios météorologiques. Faites appel à un professionnel des études RE 2020 pour garantir l’efficacité énergétique de votre maison ou bâtiment.
Deux seuils d’inconfort servent de référence :
Concrètement, on considère que l’exigence de confort d’été de la RE 2020 est :
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