Pour une extension de plain-pied, une extension sur plusieurs niveaux ou une surélévation de toiture, vos travaux doivent respecter selon les cas soit la Réglementation Thermique dans le neuf RT2012, soit la Réglementation Thermique dans l’existant.
L’application de telle ou telle Réglementation Thermique s’appuie sur le calcul de la surface thermique eu sens de la RT (SRT) d’un bâtiment à usage d’habitation. Depuis 2015, cet indicateur SRT a remplacé l’appellation SHON RT (Surface Hors Œuvre Nette au sens de la RT) sans changer le principe de calcul.
Dans le cas de travaux de destruction/reconstruction réalisés sur des bâtiments existants : un bâtiment ou une partie de bâtiment existant, détruit partiellement puis reconstruit, est soumis à la RT dans l’existant (volet globale ou élément par élément selon le cas).
Lors d’un projet d’extension ou d’agrandissement, on se focalise sur la partie nouvelle à créer. Comment la chauffer ? Comment l’isoler ? Et bien souvent on oublie de penser à l’existant. Pourtant, c’est l’occasion de mener une réflexion globale qui peut conduire à intervenir sur l’ensemble du bâti et des équipements pour faire des économies.
La rénovation globale est souvent avantageuse pour bénéficier d’une maison beaucoup plus économe en énergie et confortable. De plus, si vous réalisez un bouquet de travaux, vous pouvez potentiellement bénéficier d’aides financières supplémentaires.
L’accompagnement d’un bureau d’étude thermique permet d’y voir clair pour envisager l’option d’une rénovation globale à l’occasion de travaux d’extension. En effet, la réalisation d’une étude thermique – véritable outil d’aide à la décision – permet d’établir un bilan économique objectif et d’obtenir une estimation des factures énergétique après travaux.