Le logement gagne en confort et sa valeur marchande augmente, ainsi que sa pérennité.
Si vous avez le projet de réaliser des travaux de rénovation pour améliorer les performances énergétiques de votre logement rien de sert de se précipiter en priorité vers tel ou tel type de travaux.
Une bonne réflexion en amont et une bonne méthodologie vous aideront à réussir votre projet.
En premier lieu, il convient d’analyser dans le détail la consommation d’énergie de votre habitat –> Identifier les points faibles et les sources de déperditions d’énergie.
Vous pouvez vous entourer de professionnels pour définir des priorités et avoir un ordre de grandeur des travaux à réaliser poste par poste.
Faire le choix d’une rénovation énergétique globale de votre logement est également une solution souvent avantageuse pour tirer profit de vos travaux.
La recherche de la performance énergétique des logements est un des réponses à la problématique des énergies fossiles et du développement durable.
En utilisant les énergies renouvelables dans notre habitat nous pouvons également réaliser des économies d’énergie et limiter nos émissions de gaz à effet de serre.
Dans le cadre de la politique européenne, la France s’est engagée avec des objectifs ambitieux pour les secteurs de l’énergie et du bâtiment : atteindre le facteur 4 pour 2050, c’est-à-dire réduire de 75% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050.
Avec 40% des consommations énergétiques et 25% des émissions de gaz à effet de serre, le bâtiment fait partie des secteurs les plus énergivores en France. La rénovation énergétique d’une maison permet d’économiser de l’énergie et d’éviter l’émission de CO2
EXEMPLE
Avant travaux, une maison ancienne non isolée consomme 396 kWh/m².an (étiquette F) et émet 99 kg de CO2 par m².an. Sa facture énergétique est estimée à 4110 € TTC/an. Après travaux de rénovation énergétique (isolation par l’extérieur, isolation de la toiture, double vitrage, ventilation mécanique hygroréglable et chaudière neuve à condensation), une maison consommera 56 kWh/m².an (étiquette B) et émet 99 kg de CO2 par m².an. Sa facture énergétique est alors estimée à 850 € TTC/an.
De nombreux facteurs liés à la qualité d’un bien immobilier influent sur son prix. Parmi ces facteurs figure la performance énergétique.
Un logement possédant de meilleures caractéristiques environnementales qu’un autre logement équivalent est supposé avoir une plus grande valeur économique.
Un vendeur qui investit dans des travaux de rénovation énergétique pour faire une plus-value à la revente peut alors espérer valoriser son bien sur le marché immobilier. Parallèlement, de plus en plus d’acheteurs sont prêts à mettre le prix pour trouver un bien qui consomme peu d’énergie.